Le premier moulin a été édifié à la Courvoisie, métairie dépendant du château de Lignerolles, d'où il a disparu vers 1802-1803.

• Quelques 45 ans après, en août 1848, François Auguste Dousset, boulanger à Lignerolles, achète à Jean-Florentin Sagot, meunier au val d'Orléans (actuelle commune d'Ingré) le moulin à vent Besançon. Le moulin est promptement démonté et transporté à Lignerolles, au climat des terres blanches, chemin de la jambe. On y ajoute divers éléments neufs pour en faire un moulin moderne. Le 12 août 1851, les archives parlent "d'un moulin à vent faisant de blé farine, garni d'une paire de meules et de tous ses tournants, virants et travaillants, construit en bois, assis sur des pierres, ayant des voiles en bois…". Cette description est particulièrement importante : pour la première fois dans notre région, apparaît la mention d'un moulin équipé de 2 paires de meules et d'ailes en bois mécaniques, mises au point par Berton.

• En 1856, Jean Prosper Touchard, fils de Jean-François Touchard, meunier demeurant à Gidy, rachète ce moulin. Il sera exploité jusqu'en 1933 par Jules Touchard, le dernier des meuniers boulangers de Lignerolles.

• Louis-Joseph Soulas, peintre-graveur, Directeur des Beaux-Arts d'Orléans et originaire de Lignerolles, acquiert ce moulin le 25 juillet 1939. Il le fait classer à l'inventaire des monuments historiques en 1942 et entreprend des travaux de renforcement. Le moulin sera entièrement restauré entre 1973 et 1975 mais subira de nouveau les outrages du temps.

• La commune de Coinces s'en porte acquéreur en 2008. Sa restauration, envisagée dès l'achat entre dans une phase opérationnelle en 2014. En octobre de cette même année, la SCPA Roux - De Brandois - Leynet est sélectionnée comme maître d'oeuvre pour conduire ce chantier. L'architecte des Bâtiments de France doit ensuite valider les dossiers d'appel d'offre. Les travaux de rénovation débutent en mars 2017.

• l'association "les amis du moulin de Lignerolles" est créée en 2012.